Doorjamb of the South door of the building N at Prasat Neak Buos (K. 1248), 1060 Śaka

Editors: Kunthea Chhom, Dominique Soutif.

Identifier: DHARMA_INSCIK01248.

Language: Old Khmer.

Repository: Khmer (tfc-khmer-epigraphy).

Version: (8975d18), last modified (1b560d6).

Edition

⟨1⟩ ||961 śaka nu mān· vraḥ karuṇā ta roḥha neḥ⟨2⟩ha pandval ta vīravarmma pre pandval ta qna¡t!⟨k⟩ ta Adhyāpaka pre trā sru⟨3⟩k· maheśānapura ta kule vraḥ kaṁsteṅ· choka phlāṅ· ta Ācā⟨4⟩ryyapradhāna jā smiṅ· pradvanna nā kamrateṅ· jagata śivapā⟨5⟩da cāra ta vraḥ śilāstambha | 1060 śaka mana prāsāda teṁ ⟨6⟩ ti ruḥ dau ti thvāy saṁnvat· pandval· pre yugapata caṁloṅa viṅa <gomutraFinial>

Translation into French by Soutif 2009

(1–5) 961 śaka. Alors, il y eut cet ordre royal communiqué à Vīravarman lui ordonnant de [le] transmettre à celui qui est professeur [et] ordonnant d’abandonner la commune de Maheśānapura à la famille du Vraḥ Kaṃsteṅ de Chok Phlāṅ, Ācārya principal qui est désormais officiant au [sanctuaire du] Kamrateṅ Jagat Śivapāda, [et de] graver [cet ordre] sur un saint pilier de pierre.

(5–6) En 1060 śaka, alors que l’ancienne tour (prāsāda) était détruite, une requête a été présentée, enjoignant (à ceux qui sont concernés) de venir ensemble [et de] copier [l’ordre] à nouveau.

Commentary

(1) On remarquera la forme originale du double daṇḍa qui marque le début du texte et celle du daṇḍa de la ligne 5 ; cf. ill. 4.

(2) A propos de pandval ta, on peut distinguer un signe au-dessus du l, ressemblant à un virāma en très léger relief. La ligature le rend inutile, mais il faudrait alors transcrire pandval· ta. Cet usage a déjà été rencontré par ailleurs (K. 1186, l. B. 6, B. 12, estampages EFEO n. 1684 et n. 1685).

(2) A porpos de qnak, on est tenté de lire qnat, mais il est possible de voir sur le cliché que la barre médiane traverse la boucle. Quoi qu’il en soit, la correction qnak s’imposerait.

(2) A propos de vīravarmma, le r suscrit de vīravarmma est faiblement gravé, mais la lecture est certaine.

(3) A propos de kule, la voyelle n’est pas reliée au ka. De plus, on peut distinguer un signe entre les cheveux du caractère. Il s’agit vraisemblablement d’un défaut de la pierre.

(4) A propos de ryyapradhāna, le r suscrit de Ācāryyapradhāna est faiblement gravé, mais la lecture est certaine.

(6) A porpos de caṁloṅa viṅa, la présence de deux virāma est possible (caṁloṅ· viṅ·), mais encore plus incertaine que dans les autres occurrences. D’une manière générale, l’examen de la pierre sera nécessaire pour confirmer la présence de virāma dans cette inscription.

(6) Le signe de ponctuation final est un peu incertain, mais il semble possible de le distinguer sur le cliché. Il s’agit d’une petite boucle partant vers la droite, variante du gomūtra ?

Les virāma sont très faiblement gravés dans cette inscription, mais il est possible de les distinguer, en particulier sur la photographie où la lecture est globalement plus aisée que sur l’estampage.

Bibliography

Edited by Dominique Soutif (2009, p. 610) with a French translation.

Primary

[DS] Soutif, Dominique. 2009. “Organisation rituelle et profane du temple khmer du viième au xiiième siècle.” PhD Thesis, Paris III - Sorbonne nouvelle. No place. [URL]. Page 610.