San Sung stela (K. 410)

Editors: Chloé Chollet, George Cœdès.

Identifier: DHARMA_INSCIK00410.

Hand description:

Language: Old Khmer.

Repository: Khmer (tfc-khmer-epigraphy).

Version: (a293d4f), last modified (25c6f3e).

Edition

⟨1⟩ 944 śaka caturdaśī ket· bhadrapa⟨2⟩da Ādityavāra nu vraḥ pāda kaṁmrateṅ(·) kaṁtva⟨3⟩n· Añ· śrīsūryyavarmmadeva pandval· vraḥ ni⟨4⟩yama ru samācāra ta tap ra pī bhūvana phoṅ· ⟨5⟩ dval· pī thve toya nā sthāna tapasvi pho⟨6⟩ṅ· nu vraḥ paṁnvas· bhikṣu mahāyāna stha⟨7⟩vira nau ru ta pvas· vyat· pi nu thv(ā)y· tapaḥ ta ⟨8⟩ vraḥ pāda kaṁmrateṅ· kaṁtvan· Añ· śrī⟨9⟩sūryyavarmmadeva nau ruva qnak ta cval· sāṁ ⟨10⟩ pi tamaḥ tapovanāvāsa noḥ pi thve ⟨11⟩ kaṅ·vala pi vvaṁ Aṁpā¡ṇ!⟨n⟩· pi tapasvi yogi ⟨12⟩ phoṅ· svat· mantra pi nu thvāy· tapaḥ ta ⟨13⟩ vraḥ pāda kaṁmrateṅ· kaṁtvan· Añ· śrisū⟨14⟩ryyavarmmadeva ti pre cāp pi nāṁ cuñ· ta ⟨15⟩ sabhā stap· vyavahāra nirṇnaya toya ⟨16⟩ Uttamasāha gi n(u) ta nā(ṁ) samācāra neḥ ⟨17⟩ mok· vraḥ [2×] (srethi) ⟨18⟩ 947 śaka [2×] roc māgha nu mā⟨19⟩n· vraḥ niya[ma][4×] nu tapa⟨20⟩svi phoṅ· vvaṁ [4×] kaṁluṅ· E(kā)⟨21⟩śiti kralā [ca. 10+] ⟨22⟩ Añcana vvaṁ Ā(c·) [ca. 8+] ⟨23⟩ krapi jrvak· vave man· Adā svā [ca. 4+] ⟨24⟩ Āc ti cval· ta sthāna ta ro[ḥh] [ca. 4+] ⟨25⟩ [1×] paṇdita roḥha no[ḥh·] [ca. 5+] ⟨26⟩ [2+]7 śaka ta gi [ca. 6+] ⟨27⟩ [ca. 4+] [vr̥ha]spativāra [ca. 6+] ⟨28⟩ [ca. 4+] l· ta mra [ca. 7+] ⟨29⟩ [ca. 4+] cuñ· [ca. 7+]

Apparatus

⟨4⟩ pī ⬦ pi GC.

⟨5⟩ pī ⬦ pi GC.

⟨11⟩ Aṁpā¡ṇ!⟨n⟩· ⬦ Aṁpān· GC.

⟨13⟩ śri ⬦ śrī GC.

Translation into French by Chloé Chollet

(1–7) 944 śaka, à la quatorzième [tithī] de la quinzaine claire (du mois) de Bhadrapada, un dimanche1, c’est alors que Sa Majesté par succession matrilinéaire Śrī Sūryavarmadeva a émis une injonction royale concernant la conduite convenable (ta tap ra) à l’intention () de tous les récipiendaires, afin qu’ils agissent conformément au lieu de résidence des tapasvi et des religieux [qui sont] bhikṣu dans [la secte] Mahāyāna ou Sthaviravāda ;

(7–9) Concernant ceux qui ont véritablement pris les ordres d’offrir leur tapas à Sa Majesté par succession matrilinéaire Śrī Sūryavarman ;

(9–16) Quant aux personnes qui s’introduisent à répétition afin de troubler le Tapovanāvāsa en question , pour faire des nuisances , pour empêcher que tous les tapasvin [et les] yogin de réciter les mantra dans le but d’offrir leur tapas à Sa Majesté par succession matrilinéaire Śrī Sūryavarman, il est demandé de les appréhender pour les mener devant la Cour, où le litige sera entendu et jugé sous forme de punition la plus sévère. Il a été donné l’ordre de de les appréhender pour les mener [en les faisant sortir] vers l’Assemblée [et] écouter la résolution du litige selon la règle de la punition capitale.

(16–17) Celui qui a apporté cet ordre est Vraḥ […]srethi.

(18–25) En 947 śaka, […] quinzaine sombre [du mois] de Māgha, c’est alors qu’un ordre royal […] et tous les tapasvi ne pas […] à l’intérieur des quatre-vingt-un […] kralā […] douves, ne pas […] buffles, cochons, chèvres, poules, canards, singes […] n’entrent pas dans cet endroit […] ces paṇdit […]

(26–29) En […]7 śaka, […] un jeudi […]

Translation into French by Cœdès 1929

(1–17) En 944 śaka, le quatorzième jour de la lune croissante de Bhadrapada, dimanche, Sa Majesté Śrī Sūryavarmadeva édice cette prescription (niyama) comme règle de conduite (samācāra), pour que dorénavant tout le monde s’y conforme respectueusement. Dans les lieux de résidence des ascètes et de ceux qui ont pris les ordres comme moines (bhikṣu) dans [la secte] Mahāyāna ou [dans la secte] Sthavira, que ceux qui ont pris les ordres d’un cœur sincère offrent leur ardeur (tapas) à Sa Majesté Śrī Sūryavarmadeva ; et les gens qui entrent pour obscurcir ces résidences forestières destinées aux pratiques de l’ascétisme, pour y causer du trouble et empêcher que les ascètes et les yogin ne récitent les formules (mantra) par lesquelles ils offrent leur ardeur à Sa Majesté Śrī Sūryavarmadeva, il est prescrit de se saisir d’eux et de les faire comparaître devant le tribunal pour y écouter leur procès [qui devra être] jugé avec la plus grande fermeté. Celui qui a apporté ce règlement est Vraḥ […]srethi.

(18–25) En 947 śaka, le […] jour de la lune décroissante de Māgha, un édit […] les ascètes ne pas […] dans les quatre-vingt-un […] douves, ne pas […] les buffles, cochons, chèvres, poules, canards, singes […] n’entrent pas dans ces lieux […] ces pandits […]

(26–29) En […]7 śaka […] un jeudi […]

Commentary

The first date is Sunday, August 12, 1022 CE (see Billard and Eade 2006, p. 416).

The term kaṁtvan, meaning "from the female ligneage" is commonly used in Sūryavarman I’s titulature. On this question see Griffiths and Soutif 2008–2009, p. 54.

The term samācāra is not attested in any other Cambodian inscription but it is of Sanskrit origin .

Bibliography

First studied by Etienne Aymonier (1901, pp. 81–82). Edited later by George Cœdès with a French translation (1929, pp. 10–12). Re-edited here by Chloé Chollet based on EFEO estampage n. 220.

Primary

[EA] Aymonier, Étienne. 1901. Le Cambodge : Les provinces siamoises. Paris: Ernest Leroux. [URL]. Pages 81–82.

[GC] Cœdès, George. 1929. Recueil des Inscriptions du Siam—Deuxième partie: Inscriptions de Dvāravatī, de Çrīvijaya et de Lăvo. Bangkok: Institut Royal de Siiam, Service archéologique. [URL]. Pages 10–12.

Notes

  1. 1. La date correspond au dimanche 12 août 1022 de notre ère.