Doorjamb at Kok Ta Meas (K. 1245), 920 Śaka

Editors: Kunthea Chhom, Dominique Soutif.

Identifier: DHARMA_INSCIK01245.

Hand description:

Language: Old Khmer.

Repository: Khmer (tfc-khmer-epigraphy).

Version: (8b4ab6d), last modified (25c6f3e).

Edition

⟨1⟩ <complexeFinial> 920 śaka daśamī ket· ¿mārśśaśira?⟨mārggaśira⟩ brahaspati⟨2⟩bāra rebatinakṣatra nu bāp· biṇayānaṇdana taṁ⟨3⟩mrvāc· braḥ rājakāryya bnaṁ kantāl· duk· siṅhāsana sthā⟨4⟩paṇā coṅ· Īt· jyak· sthalā jvan· bhūmya khñuṁ ¡A!⟨Ā⟩śrama thmur· ⟨5⟩ krapi mās· prāk· thniṁ @ jvan· bhoga bal·byal· kamaṇdalū ⟨6⟩ kiṇnarabādya śaṅkha śve¡tra!⟨ta⟩cchatra ra(ś)m(ī)bāra Ārddhaprā⟨7⟩⟨sā⟩da @ khñuṁ ti (j)vana ta braḥ kaṁmrateṅ· Añ· ta śakti Āy· ⟨8⟩ ⟨bnaṁ⟩kantāl· @ tai kaṁpur· kvan tai kaṁpur· tai ¿dhamma?⟨dharmma⟩ nu kvanna @ ⟨9⟩ tai śrādhya nu kvanna tai kan·Īn· tai thṅe nu kvanna ° ⟨10⟩ tai thqyaka nu kvanna tai sarāc· nu kvanna tai thgau nu kvanna ⟨11⟩ gho kañjes· gho saṅvār· gho kaṁvrau si kansa ⟨12⟩ si paroṅ· si qgat· si saphala si sādha °

Translation into French by Soutif 2009

(1–2) 920 śaka, dixième jour de la quinzaine claire de mārgaśira, un jeudi, mansion lunaire Revatī.

(2–5) Alors, le Vāp Vinayānandana, inspecteur du service royal du Vnaṃ Kantāl, a installé un trône, a érigé [une divinité], a construit [des bâtiments] en brique, a terrassé le terrain, a offert terres, esclaves, Āśrama, vaches, buffles, or, argent [et] parures.

(5–7) Il a [aussi] offert des richesses : un porte-cierge, une aiguière, un kiṃnara , une conque, un parasol blanc, un écran, un « demi-prasat ».

(7–8) Esclaves qui ont été offerts à la Vraḥ Kamrateṅ Añ, parèdre [du dieu] de [Vnaṃ] Kantāl :

(8–12) tai Kaṃpur [et] les enfants de tai Kaṃpur, tai Dharma et ses enfants, tai Śrādhya et ses enfants, tai KanĪn, tai Thṅe et ses enfants, tai Thqyaka et ses enfants, tai Sarāc et ses enfants, tai Thgau et ses enfants, gho Kañjes, gho Saṅvār, gho Kaṃvrau, si Kansa, si Paroṅ si Qgat, si Saphala, si Sādha.

Commentary

(1) A propos de ¿mārśśaśira?⟨mārggaśira⟩, de plus, le i, en spirale, pourrait être lu ī, mais le ī semble plutôt noté par un cercle pointé (cf. daśamī, l. 1).

(6) A propos de ra(ś)m(ī)bāra, les points qui distinguent le ṡa du ga et le i du ī sont difficiles à distinguer sur l’estampage, mais la lecture est certaine.

(7) L’omission du sa est sans doute due au saut de ligne.

(7) A propos de (j)vana, le trait qui distingue le ja du ṅa n’est pas lisible, mais la lecture semble assurée.

(8) A propos de ¿dhamma?⟨dharmma⟩, à cette époque, dhamma n’est pas attesté comme anthroponyme ; en revanche, l’usage de dharmma est assez courant. Il faut sans doute supposer l’omission d’un r suscrit par le lapicide.

(10) A propos de sarāc·, si la lecture est correcte, alors la forme angkorienne du ra à simple haste est utilisée ici. Pourtant la fin de l’inscription est toujours traitée avec autant de soin ; tout au plus peut-on remarquer l’usage d’une forme plus simple du śa de śrādhya à la ligne 9.

Bibliography

Edited by Dominique Soutif (2009, p. 582) with a French translation.

Primary

[DS] Soutif, Dominique. 2009. “Organisation rituelle et profane du temple khmer du viième au xiiième siècle.” PhD Thesis, Paris III - Sorbonne nouvelle. No place. [URL]. Page 582.